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Vernissage Entre Actes

Jeudi 29 Septembre 2022

Soirée du vernissage de l'exposition “Entre Actes” à l’Agapé Hub.



L’exposition regroupe le travail de cinq artistes qui ont réalisé une résidence à l'Agapé Hub cet été : Elia Diogène, Laurine Wagner, Kimia Pishdadian, Marie Samson et HHB.

La thématique qui en ressort est un temps de pause, le résultat de moments intimes reliés à un repli sur soi.




Vernissage de l’exposition


La soirée de vernissage inaugure l'exposition visible du 29 septembre au 18 octobre 2022. Ayant débuté à 18h, les visiteurs sont arrivés au compte-goutte pour découvrir l'espace, les œuvres exposées ainsi que les artistes présents. De nombreuses rencontres et échanges sur l'art et la création en ont découlé.


A 20h30, Laurine Wagner a proposé une performance participative qui s’intitule “Solitudes partagées à la Galerie Agapé Hub”. Dans sa démarche de création-recherche en tant qu’artiste plasticienne et chercheuse, elle nous a transporté vers une expérience “écosophique”. Dans un espace-temps précis, en nous donnant des pistes pour nous laisser guider, créer et improviser, nous avons agi selon nos sensations personnelles en portant un nouveau regard sur l’interaction sociale et le lieu que nous occupions. Explorer le résultat et les tensions qui se créent entre une expression personnelle d'un mouvement, d'un geste, d'une action et l’interaction avec celle des autres. Hors du temps, nous avons créé en affinités des moments qui se prolongent autrement par les captations filmiques, sonores et photographique de l’artiste. https://laurinewagner.wixsite.com/artiste



Parcours de l’exposition


En entrant dans la Galerie Agapé Hub, nous pouvons découvrir l’œuvre de Kimia Pishdadian, une artiste iranienne ayant réalisé un tapis fait entièrement de lacets qui orne le mur de pierre de la galerie. Effectué en suivant le savoir-faire iranien, l’œuvre s'adapte à ce nouveau matériel et lui donne une autre fonctionnalité. Le tapis s'ancre dans une démarche plus contemporaine, en continuité avec la recherche de l'artiste de réutiliser tout type d'objet (pailles, épluchures, etc.) comme nous pouvons le constater plus loin dans l’exposition.


Sur le mur d’en face, le travail minutieux de HHB nous transporte dans des engrenages de détails qui s'accumulent. Par ailleurs, il expose à proximité du tapis de pailles de récupération de Kimia Pishdadian,des photographies aux couleurs saturées qui donnent un aspect onirique à la ville. Deux médiums différents, dessin et photographie se combinent à une introspection et une extrospection.


Dans l’espace central de la galerie, les encres d’Elia Diogène sont exposées. Il s’agit du résultat des quelques jours de résidence qu’elle a effectués en août 2022. En expérimentant un médium plus rapide, celui de l’encre de Chine sur papier, Elia revient très vite à son attrait au dessin. Avec des pinceaux de calligraphie, elle travaille le trait comme élément central de sa création. Mêlant hasard et construction, ses œuvres sont dans la continuité de sa recherche sur la paréidolie. Elle joue avec la perception en laissant des images se former dans l’esprit conscient et inconscient des spectateurs.


Une colonne centrale dans l’espace présente le travail de Marie Samson . Des petits cadres en verre abritent des formes proches de coulées d’aquarelle ou d’acrylique sur papier. Les forts contrastes et les couleurs utilisées nous suggèrent différentes silhouettes. Cette impression de délicatesse introduite par la légèreté du papier et du verre accentue l'intensité que renvoient les couleurs.


Au sous-sol, dans une semi-pénombre, nous apparaissent deux œuvres à l’encre d’Elia Diogène mélangées à des sons poétiques alliant des chuchotements à des chants provenant de l’installation vidéo “Vie sûre” de Laurine Wagner. Une projection vidéo a lieu sur un écran recouvert presque entièrement de couvertures de survie. Donnant ainsi un aspect poreux et caverneux à l’installation, telle une continuité du mur. Lorsque l'on s’assoit confortablement dans des fauteuils nous ne pouvons qu'être absorbés par la vidéo intime de danse contemporaine. La grotte qui se forme alors autour de nous, en tant que spectateur, nous projette dans un cocon. Nous voyons à travers l’œil suggéré par l'installation ce qui pourrait se passer dans l'esprit de l'artiste. Nous plongeons lentement dans un univers d´entre-deux où les doubles apparaissent avec des voix qui résonnent en échos : des impressions de confusions, de doutes, c'est un questionnement sur l'adaptation, sur la résilience face au monde, face à la vie. La couverture de survie apparaît dans l'œuvre, comme un poids, une cape tantôt lourde et légère, lui permettant de réagir à toutes circonstances intérieures comme extérieures. Elle suscite un jeu, permettant à l’artiste de se réfugier, d'être ensevelie, et de mettre en valeur le devenir mouvement de cette matière. Ce changement constant de face argentée ou dorée fait un parallèle avec une forme de résilience. Le texte murmuré qui se mélange et se répète est là, en fond pour ceux qui veulent y prêter attention : des états sensibles évoquant les émotions par lesquelles nous pouvons passer, d’une humeur à l’autre, d’un événement à l’autre. Avant de retraverser l’espace d’exposition dans le sens inverse, cette œuvre offre un moment de pause, hors du temps, en reflétant l’importance d’être soi-même.


Photographies : équipe Agapé Art









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